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02/12/2008

L'horloge comtoise ... contée

12/04/2008

Découvrir la restauration d'horloges

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Nous vous invitons à venir découvrir la restauration d'horloges comtoises, avec démonstrations non stop de restauration, sur les salons suivants :

 

Foire Exposition d'Albi - Tarn

Du 16 au 20 avril 2008 - de 10H à 18H30

 

 

Métiers d'Arts à Revel - Haute-Garonne

Le 27 avril 2008 - toute la journée

 

 

Festival de la Locomotion à Campuac - Aveyron

Du 1er au 4 mai 2008 - de 9H à 19H

03/02/2008

Artisanat en région : restauration d’horloges comtoises

Jean-Louis FREZOULS, maître artisan ébéniste et Sylvie SOUKOVATOFF présentent la restauration d’horloges comtoises

Jean-Louis Frézouls, maître artisan ébéniste, est le seul spécialiste de la restauration d’horloges comtoises en Midi-Pyrénées depuis 20 ans, dans le respect de la tradition et du savoir-faire d’origine. En 2007, j’ai décidé d’essayer de transformer ma passion pour le mobilier et la peinture en mon activité professionnelle. C’est dans cet objectif que je l’ai rencontré ; il a entrepris de me former et de me transmettre son savoir-faire unique avant son départ à la retraite.

Voici, les premiers résultats de sa formation attentionnée à mon égard. Qu’il en soit vivement et chaleureusement remercié, ainsi que de me permettre de découvrir chaque jour ce mobilier, et de me transmettre son savoir-faire unique et sa passion.

Origine de la comtoise

L’horloge comtoise apparaît au XVIIème siècle dans le Jura, dans les cantons de Morbier et Morez et vont connaître un essor très important au XIXème siècle dans toute la France : de 3 000 gaines fabriquées en 1830, on passe à 36 000 en 1846. La tradition de l’horloge comtoise disparaît vers le milieu du XXème siècle.

Techniques de fabrication

Fabriquées en sapin par les paysans locaux, ceux-ci les réalisaient dans leurs fermes pendant l’hiver, lorsque la neige empêchait le travail de la terre. Elles étaient entièrement peintes et décorées à la main : plusieurs couches d’apprêt pour le fond, puis couches de peinture imitant le veinage et les nœuds du bois – couches dite faux bois, car elles imitaient suivant le cas le noyer, l’acajou, etc…-

Une autres des techniques spécifiques de la comtoise, était la gravure à main levée de filés, arabesques, fleurs, épis de blés, feuilles,  de façon à enlever la peinture sombre du faux bois jusqu’au sapin. Ainsi, ces motifs apparaissaient plus clairs. Seuls les bouquets de fleurs, de feuilles, les grappes de raisin étaient ensuite rehaussés de couleurs : rouge, vert, bleu, blanc, jaune, noir.

La restauration

La plupart des comtoises ont vécu une existence rustique, dans les cuisines, sur la terre battue, à l’épreuve de la fumée, de la graisse, de la poussière et de l’humidité, pendant de très longues années. Elles nous parviennent souvent très détériorées.

Le travail de restauration comprend deux phases : la restauration de la menuiserie (nettoyage, réparations, greffes, collages, colmatages, renforcement de l’assemblage) lors de la première, la restauration des décors lors de la seconde (couches de fonds, couches faux-bois, décors gravés à la main, décors peints à la main, vernis et finitions)