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16/02/2008

Sylvie Soukovatoff illustre le dernier recueil du poète Jamal Moussaoui.

46c898ae596ce5894daf0fb3ad5ba313.jpgAprès le Québec, le Maroc. Une fois encore et par le biais d’Internet et de ce blog, un écrivain a choisi une toile de Sylvie Soukovatoff pour illustrer son dernier travail. Entretien avec l’auteur.

Jamal MOUSSAOUI, vous êtes connu au Maroc en tant que journaliste et poète. Les lecteurs français de ce blog vous connaissent moins. Comment vous présenteriez-vous ?

Jamal MOUSSAOUI :  Je suis né en 1970. Après des études économiques je me suis orienté vers le journalisme depuis 1996. J’ai commencé à écrire des poèmes dès mes 17 ans, j’était au collège, là j’ai découvert les premiers sentiments d’amour ainsi que le grand univers que peut construire la magie des mots.

Dès 1987, mes premiers textes commençaient à paraître dans les journaux marocains sur des pages consacrées aux jeunes poètes et écrivains.
Il s’agissait alors de textes d’innocence qui reflétaient les sentiments d’un adolescent  rifain venant de s’installer à la ville de Tétouan.

En 1990 j’ai fait ma rentrée à la faculté des sciences économiques de Rabat. Le fruit des 5 années d’études universitaires fut mon premier recueil intitulé « kitab addil » (le livre de l’ombre) publié en 2001… puis en 2007 j’ai publié mon deuxième recueil « madinon li-sodfa » (dù au hasard).

Comme je viens de le dire. Je suis journaliste depuis 1996 au journal AL ALAM, chargé avec d’autres collègues de service économique, mais cela ne m’empêche pas d’écrire des poèmes et des articles culturels, sociaux et politiques.
Egalement je suis membre du bureau central de l’union des écrivains du Maroc et membre de la maison de poésie au Maroc. En 2006, J’était nommé membre de jury du grand Prix du Maroc du livre.

90b6181e1094f35aa0885c261816f60c.jpgVous avez choisi une toile de Sylvie Soukovatoff pour illustrer votre dernier recueil de poèmes. Qu’est-ce qui vous a attiré dans ses dessins ?

Jamal MOUSSAOUI : C’était une grande chance de tomber sur une toile de Sylvie intitulée « le fruit du hasard ». Cette chance est due, elle aussi au hasard. J’étais entrain de chercher sur le net une illustration pour mon recueil « dù au hasard » quand j’ai trouvé le fruit de Sylvie. Ce mélange de couleurs et  le titre même, poussent l’esprit à s’ouvrir et à découvrir combien ce hasard est un grand générateur de la vie.
Sans le hasard nos actions n’auront pas de sens et n’aboutiront qu’à la monotonie. Aussi, j’ai pensé que  ce mélange de bleu, la couleur de rêve, et le rouge, la couleur des fantasmes, sera, sans doute, la meilleure illustration pour ce recueil, et peut lui donner une chance d’être lu et reçu de façons très  différentes.

Vous avez déjà reçu plusieurs prix. Pouvez-vous nous les rappeler et nous présenter votre dernier recueil ?

Jamal MOUSSAOUI : Ils sont deux. Le premier décerné par l’association des chercheurs en langue et littérature à la faculté des lettres en 1994 pour un poème intitulé « Eloge du soleil ». Le deuxième en 2002 par la maison de la poésie au Maroc ; ce dernier prix a récompensé l’effort fourni dans mon premier recueil « Le livre de l’ombre ».

Mon dernier recueil essaie de retracer la vulnérabilité de l’Homme face à un monde étrange, un monde où les sentiments sont disparus en faveur de tous les maux. Mais même dans ce monde il existe des espaces pour retrouver la paix interne, et bien c’est la poésie, l’écriture en général, qui peut offrir à l’être que je suis, aux êtres que nous sommes, la porte d’entrée vers ces espaces.

 

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